L’insertion urbaine du Grand Stade, son rôle dans la ville, est au cœur de la problématique du projet. Elle est symbolisée en premier lieu par les concordances entre son tracé et celui de la ville.
Le Grand Stade doit accueillir la Coupe du Monde de Football 1998, les Jeux Olympiques et différentes manifestations sportives et culturelles d’envergure, en offrant 80 000 places assises couvertes et en plaçant le public, dans chaque configuration, au plus près de l’évènement. Il doit structurer un nouveau quartier dans la Plaine de Saint-Denis.
L’insertion urbaine du Grand Stade, son rôle dans la ville, est au cœur de la problématique du projet. Elle est symbolisée en premier lieu par les concordances entre son tracé et celui de la ville.
À l’image des plazas de toros des villes espagnoles ou du terrain de cricket des villes coloniales anglaises, l’arène qui entoure l’aire de jeu initie le tracé urbain. Le rectangle de la pelouse, l’ovale des tribunes, puis à l’extérieur, deux figures simples, le cercle de l’arène et le carré de la toiture structurent la géométrie de la ville. L’anamorphose des volumes définit des espaces complexes, des épures rigoureuses de structure.
La toiture déborde l’emprise du stade pour abriter quatre immenses loges urbaines dans le prolongement du parvis, avec des porte-à-faux de plus de soixante mètres.
La perméabilité et l’imbrication des espaces sont renforcées par les faisceaux des rampes d’accès latérales et les bâtiments associés qui constituent les véritables façades du Grand Stade. Le profil de l’arène est échancré au sud et au Nord pour situer encore le spectateur dans l’espace de la ville, entre les lumières de Paris et celles de Saint-Denis.
- Customer:Délégation Interministérielle à la Coupe du Monde de Football 98
- Team:Bouygues Dumez SGE (mandataire), architecturestudio, Valode & Pistre
- Program:Stade
- Year:1994
- Surface:31 000 m²
- Status:1994